
De la licence au doctorat : vers l’excellence académique
Le 4 mars dernier, la promotion des docteurs 2024 était à l’honneur lors de la traditionnelle Cérémonie des docteurs de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Cette dernière était organisée en présence de Denis Peschanski, directeur de recherche au sein du Centre européen de sociologie et de science politique (CESSP - UMR 8209) et de Corinne Luquiens, alumni et haute fonctionnaire ayant travaillé au sein de l’Assemblée nationale puis du Conseil constitutionnel, grands témoins de cette édition. C’est au cœur de la Sorbonne, dans le grand amphithéâtre, que 148 de ces 250 docteurs et leurs proches ont été reçu pour célébrer la fin de leurs études et l’obtention de leur doctorat.
Soutenue par la Fondation Panthéon-Sorbonne et la Banque populaire Rives de Paris et animée par François Chausson, professeur d’histoire romaine à l’université, cette cérémonie a été l’occasion de féliciter les docteurs 2024 et de mettre à l’honneur la recherche. En présence de Jean-Christophe Camart, administrateur provisoire de Paris 1 Panthéon-Sorbonne ainsi que de Pascal Rousseau, directeur du Collège des écoles doctorales, l'ensemble des directeurs des écoles doctorales étaient également présents pour féliciter les docteurs qu’ils ont accompagnés de près ou de loin, tout au long de leur parcours.
Le doctorat, une preuve de rigueur et de ténacité
« Avec un décalage ancré dans nos traditions, la cérémonie des docteurs célébrée en 2025 fait honneur aux étudiants ayant soutenus leur thèse en 2024 », introduit François Chausson. Après avoir félicité les docteurs de la promotion 2024, ce dernier a précisé que ces parcours d’excellence sont également l’œuvre d’une réussite collective. « Il faut souligner le travail accompli par les directeurs d’écoles doctorales mais aussi les chargés administratifs. »
François Chausson a poursuivi « une pensée nourrie de lecture, de réflexion et de temps est un produit de l’intelligence humaine. Certes l’intelligence artificielle offre des commodités et raccourcis qui peuvent permettre de gagner du temps (…) La technique à elle seule n’est pas productrice de sens. L’outil a son utilité mais sa créativité reste limitée. Les docteurs ont pu (…) prendre conscience de l’évolution de la pensée dans le temps. La conscience critique qu’ils en ont ressorti est désormais reconnu par l’université. » La soutenance de thèse et l’obtention du doctorat, marque la fin d’un long parcours académique duquel chacune et chacun ressort grandi.
Jean-Christophe Camart, a par la suite pris la parole pour, à son tour, saluer le parcours des nouveaux docteurs. « L’expérience du doctorat vous fait traverser des moments de doute et c’est de là qu’est tiré tout l’accomplissement quand nous en ressortons. Il est une preuve de ténacité, un esprit critique, une capacité de travail », explique-t-il avant de poursuivre « Vous êtes une richesse incontestable pour l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Vos capacités et connaissances infuseront la société. La thèse est un aboutissement mais elle est aussi un commencement alors je n’ai plus qu’à vous souhaiter beaucoup de réussite. » « Le doctorat n’est pas un point final ni point d’arrivée mais un sésame pour votre avenir professionnel », a finalement ajouté Pascal Rousseau.
La recherche, un élément fondamental de la démocratie
La cérémonie s’est poursuivie avec l’intervention de Corinne Luquiens. Après avoir évoqué l’importance de la recherche universitaire même au cœur des instances publiques nationales et les grandes personnalités politiques ayant côtoyé ces lieux, cette dernière, a terminé son allocution en expliquant que la « recherche, par sa quête de la vérité : est un élément fondamental de la démocratie. »
À la suite de ces discours, les treize directeurs des écoles doctorales se sont succédé sur la scène du grand amphithéâtre afin de remettre l’écharpe ainsi que la médaille de l’université aux docteurs de l’année 2024.
Denis Peschanski a conclu cette cérémonie en rappelant que « la recherche c’est aussi une forme d’engagement, une passion. On ne peut pas raisonner simplement en financement par projet ou par financement récurrent. Il faut une fusion entre les deux pour essayer d’avancer dans ces travaux. Je suis sûr que vous allez continuer à être habitées par la passion. »